Source: Google Images
Jean-Martin Aussant démissionne. Ça ne m'étonne pas. Des propos, de-ci de-là, laissaient prévoir cette démission depuis plusieurs mois. Ça ne m'étonne pas, par ailleurs, parce qu’Option Nationale était le parti d'un seul homme, souvent magnifié hors de toute proportion, parfois même déifié. J'imagine que, pour «JMA», le poids d'une pareille confiance, d'une pareille adulation, était franchement trop lourd à porter.
Option Nationale ne survivra pas à son chef, ça me semble évident. Je suis triste, et franchement désolé pour toutes celles et ceux qui y ont cru, et qui ont milité, ardemment, sincèrement, comme bénévoles pour ce parti, partout au Québec. Mais «JMA» était vraiment seul. L'appui de M. Jacques Parizeau n'était, en soi, à l’évidence, pas suffisant. Il était seul, et sans grande réalisation publique derrière lui, et c'est peut-être là que se trouve l'erreur de jugement la plus grande qu'il aura faite, celle de claquer la porte du Parti québécois. À certains de ses ministres qui parfois montraient un peu trop d'impatience à accéder au poste de chef du gouvernement, l'ancien premier ministre René Lévesque répondait (et conseillait) d'attacher d'abord leur nom à une grande réalisation publique, comme lui avait arrimé le sien à la nationalisation de l'électricité. C'est ce qui (à mon très humble avis) a manqué à M. Aussant: exceptionnellement talentueux, et brillant, il n'avait cependant pas de réalisations d'État sur lesquelles appuyer sa crédibilité. Ministre du Parti québécois, il aurait pu se donner cette crédibilité. Il aurait pu être un candidat enthousiasmant à la succession (éventuelle) de la première ministre Marois.
Pour l'immense majorité des Québécois, M. Aussant était un ancien député péquiste, régional, peu connu à l'échelle nationale. Ce que j'espère, désormais, de M. Aussant, dont personne ne peut mettre en doute l'irréprochable droiture, c'est qu'il jouera un rôle essentiel dans la convergence des forces indépendantistes.
Option Nationale ne survivra pas à son chef, ça me semble évident. Je suis triste, et franchement désolé pour toutes celles et ceux qui y ont cru, et qui ont milité, ardemment, sincèrement, comme bénévoles pour ce parti, partout au Québec. Mais «JMA» était vraiment seul. L'appui de M. Jacques Parizeau n'était, en soi, à l’évidence, pas suffisant. Il était seul, et sans grande réalisation publique derrière lui, et c'est peut-être là que se trouve l'erreur de jugement la plus grande qu'il aura faite, celle de claquer la porte du Parti québécois. À certains de ses ministres qui parfois montraient un peu trop d'impatience à accéder au poste de chef du gouvernement, l'ancien premier ministre René Lévesque répondait (et conseillait) d'attacher d'abord leur nom à une grande réalisation publique, comme lui avait arrimé le sien à la nationalisation de l'électricité. C'est ce qui (à mon très humble avis) a manqué à M. Aussant: exceptionnellement talentueux, et brillant, il n'avait cependant pas de réalisations d'État sur lesquelles appuyer sa crédibilité. Ministre du Parti québécois, il aurait pu se donner cette crédibilité. Il aurait pu être un candidat enthousiasmant à la succession (éventuelle) de la première ministre Marois.
Pour l'immense majorité des Québécois, M. Aussant était un ancien député péquiste, régional, peu connu à l'échelle nationale. Ce que j'espère, désormais, de M. Aussant, dont personne ne peut mettre en doute l'irréprochable droiture, c'est qu'il jouera un rôle essentiel dans la convergence des forces indépendantistes.