vendredi 13 janvier 2012

EMERSON, LAKE AND PALMER: C'EST LA VIE ( 1977 )



Une chanson que j'ai toujours adorée. Ça ne s'explique pas. Mais ça s'entend, ça se ressent, ça frissonne au coeur de soi... Une chanson qu'on aime, ça dit toujours beaucoup de ce qu'on est, de ce qu'on rêve: je me révèle !

Quand j'étais très ( très ! ) jeune, et que je traînais dans les bars, tout s'arrêtait, cruise, espoirs, détresse, dès que j'entendais cette chanson. La meilleure, peut-être, de E-L&P. 

... Like the sea
There's a love too deep to show
Took a storm before my love flowed for you
C'est la vie...


C'est magnifique ! Et c'était tellement voulu, désiré, que c'en était fatalement prédestiné.









HIVER




Je hais l'hiver. Ce n'est beau qu'un court moment, à la première neige, quand l'hiver trompe, donne l'illusion de tout recouvrir à tout jamais, pour tout nier, pour tout remettre à neuf — nos saletés de vie, notre saleté de ville, l'effroyable saleté de notre misère sociale qui cesse de s'agiter, et pétrifie, le glaçon accroché au nez et à la barbe, respirant mal dans la poudrerie, tout près d'agoniser, — pour faire place nette, et propre, et blanche, pour espérer pouvoir tout recommencer dans un monde étrange et inédit. L'hiver est un moment vide. L'hiver est un trompe-l'oeil. L'hiver est un oubli. L'hiver tue. Et c'est au printemps, tous les Montréalais le savent, qu'on découvre la mort bien avant la vie, les déjections de toutes sortes que l'hiver n'a fait qu'entasser sans les putréfier. Durant une tempête de neige, les enfants courent, riant, criant, bouche ouverte et langue sortie, pour avaler le plus possible de flocons. Ils ignorent encore, se laissent illusionner. C'est quand ils pissent dans la neige qu'ils soupçonnent la vérité. La blancheur est de fait écoeurante. C'est un poison qui nous tombe dessus, et qui reste là, des mois durant, à nous narguer.

Je hais l'hiver.





jeudi 12 janvier 2012

iPod TOUCH ( 4è GÉNÉRATION ) [ ou quand le merveilleux enchante les âmes simples ! ]








Il faut vraiment que j'aille peu à écrire, pour en remettre du côté des produits de M. Steve Jobs. Je l'avais déjà fait, une nuit de juillet 2011, alors que je célébrais ( très sobrement, pas une goutte, sauf de l'eau ! ) l'achat d'un iPad 2. [ http://chosesvues-rpl.blogspot.com/2011/07/ipad-2.html ] Cette petite merveille de technologie m'avait été très utile en Europe, l'automne dernier. Un ordinateur transportable avec tranquillité, quoi, un poids léger, et voilà qu'avec le Nuage ( iCloud, pour parler exact ) le iPad devient le portatif d'élite pour qui veut voyager sans s'encombrer ! Une merveille !

Mais il m'en fallait plus. Et puisque mon ( ex ) employeur tenait à me faire un « cadeau », j'ai pu m'offrir aujourd'hui, gratis, un iPod touch, quelque chose comme une version préalablement comprimée du iPad, un poids plume, bien que le bidule soit déjà prodigieux, et tout aussi électrisant. Le spectacle est tout petit, mais avec son écran Rétina, il en met plein la vue ! J'ai tout ce que M. Jobs a pu offrir au vaste monde de son vivant, ou presque; je peux quasiment vivre mes journées ( et agrémenter ma vie )  en passant d'un appareil Apple à l'autre ! C'est merveilleux !

Remarquez, je me meus quand même au gym. Et je me cherche ( un peu ) du travail, un emploi, une activité rémunérée, une fonction sociale, une utilité, bref, quelque chose à faire du temps qui s'écoule beaucoup trop vite. Je lis Kevin Z. ( et Stefan Zwieg, et même Louis-Ferdinand Céline ). Je vais aussi au cinéma - en poussant un peu LeChum hors de la maison pour qu'il m'accompagne par grands froids! On est allés voir Les aventures de Tintin- Le secret de la Licorne, dimanche soir dernier. En 3D, s'il vous plait. Fantastique ! À couper le souffle ! Du grand septième art, je vous assure, la preuve sur pellicule ( ou sur disque dur numérisé en haute définition... ) que la technologie peut brillamment servir le talent, incontestable, des réalisateurs/producteurs Spielberg et Jackson, et de Hergé, dont le film respecte rigoureusement l'esthétique. Un très, très beau film, très bien scénarisé. Il faut y aller, porter les lunettes spéciales, laisser à la porte sa peur du ridicule ( ou des maladies, mais n'ayez crainte, les lunettes sont stérilisées après recyclage! ), et être bon public, simplement bon public, pour ne gâcher ni son plaisir, ni son étonnement. Bonheur suprême, la Castafiore est de la distribution, très en voix, cantatrice éblouissante grâce à l'interprétation qu'en fait Véronique Alycia, dans la version française du film - qu'il faut de toute façon voir en français. J'aurais aimé retracer la Castafiore sur YouTube, la présenter sur mon blogue; elle n'y est pas encore, la madame; en attendant, cette photo, qui donne une ( pâle ) idée de ce qu'est ce petit chef-d'oeuvre du film d'animation. Bravo !


Tintin, et un des deux Dupondt(s), dans Le secret de la Licorne, de S. Spielberg




dimanche 1 janvier 2012

2012 !!!!



Blague facile, et de circonstance, en cette année de fin de monde prévue
par les Mayas !

Héhéhé !

Bonne année à toutes et tous !