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mercredi 12 octobre 2011

DEUX FAÇONS DE « VOIR » LE FUTUR


Nébuleuse de la Bulle ( NASA )

À propos de l'Univers, et de la télé, perçus comme deux « espaces » en expansion accélérée...

J'ai publié quelques fois des photos éditées par la NASA, provenant la plupart du temps de pures visions célestes captées par Hubble. La NASA colore « scientifiquement » - dit-elle - ces photos, comme celle-ci, de la Nébuleuse dite de la Bulle: c'est un peu dommage que la coloration ait une intelligence scientifique, une probabilité matérielle; on voudrait que la NASA possède le talent d'un Chagall. ( Mon prochain billet, il portera sur Nice, tant qu'à faire. C'est à Nice que se trouve le musée Marc Chagall. Heureux hasard, j'y serai ! )

Si le grand historien américain Daniel Boorstin devait réécrire son chef-d'oeuvre, Les Découvreurs, un des plus grands livres d'histoire jamais écrits, Hubble y trouverait maintenant sa place, fabuleuse, poétique, pour un temps pacifique, poursuivant l'exploration amorcée et agrandie par Christophe Colomb, ou Sigmund Freud. Il y a de l'Amérique et de l'inconscient dans ces images révélées par Hubble; on s'étonne que des artistes aient pu les « voir », bien avant que Hubble en prouve l'indéniable existence, et en montre l'extraordinaire beauté. ( Encore que cette « beauté » s'ignore complètement, détail qu'on ne peut quand même pas négliger...  )

Qu'est-ce que la science apprend réellement des données qu'envoie docilement Hubble vers la Terre ? J'imagine que les découvreurs en apprennent beaucoup, et qu'ils théorisent sans cesse, passionnés, pour en arriver, par exemple, à cette découverte radicalement différente de tout ce de nous avions tenu pour acquis depuis un siècle: l'Univers s'agite sous l'action d'une énergie sombre, noire, inconnue jusqu'à présent, pas même supposée, et que son éclatement va toujours s'accélérant... L'hypothèse, devenue certitude et prix Nobel, est folle, parait-il. Elle est probablement, aussi, riche d'avenir. Reste à voir, comme on dit: mais peu probable qu'on « voit » à l'échelle d'une vie humaine.

De la même manière, il était sûrement fou de prévoir tout ce qui allait découler de cette nouvelle technologie, majeure dans l'histoire du XXè siècle, et qui allait changer nos vies, au moins autant que les découvertes beaucoup plus récentes de M. Steve Jobs : en 1947, la télévision commençait à peine à diffuser des images, et à ce que je sache, que dans la région immédiate de la capitale des États-Unis. Et pourtant, un cinéaste français intuitif, ou bien informé, en tout cas talentueux, a imaginé, dans un court film d'à peine quatre minutes, ce que pourraient être les retombées de la boite à images dans la vie quotidienne des gens. Ce petit film, je vous l'assure, vaut le coup d'oeil. On rigole, stupéfié. Mais quel est donc le génie qui a pu si bien prévoir.. ? Et on se rappelle que, contrairement à l'homme dont l'intelligence n'est que chaos, la science, elle, est largement prévisible, et qu'elle est, parfois, admirablement bien servie par le talent de qui la devine. 






lundi 16 mai 2011

IMAGE D'EXCEPTION !




C'était la photo dite « du jour », publiée sur le site de la NASA, ce dimanche 15 mai 2011.

Je n'ai jamais rien vu d'aussi beau, en tout cas des photos prises par Hubble d'un univers qu'on ne pouvait ni voir, ni même imaginer comme on le découvre et l'analyse maintenant, grâce au fabuleux télescope spatial de la NASA.

Je n'ai jamais rien vu d'aussi beau ! C'est à couper le souffle ! Au coeur de cette galaxie, la lueur incandescente cache des milliards de « vieilles étoiles », et probablement même un trou noir. Tout autour, s'étend cet inexplicable anneau de poussières que les spécialistes s'expliquent mal. Reste que la beauté extraordinaire de cette galaxie provient probablement du fait qu'on la voit en coupe, ce qui a fait dire à la NASA qu'elle avait la forme d'un sombrero.

C'est du reste, ce nom, la seule chose qui gêne, franchement, au vu d'un pareil flamboiement dans l'infini de la nuit.