Cyberpresse, 6 mars 2013
Preuve que les réseaux sociaux peuvent sur tous sujets, et pas seulement sur celui-ci, être épouvantablement médiocres - à gauche comme à droite. Preuve que les hommes et femmes gais restent encore des minorités marginales, qu'on tolère à peine, et à la stricte condition qu'elles se masquent. Preuve que la violence est partout, au point d'alimenter un état d’esprit général, un fait d'opinion qui poussent au suicide de jeunes gens qui voudraient bien avoir, comme premier souci, leurs frais de scolarité. Preuve, finalement, que malgré les apparences, on ne vaut guère mieux que la France ou les États-Unis sur cette question, cruciale, essentielle, de l'ouverture aux autres, et de leur pleine acceptation. J'ai honte de mes compatriotes. Et j'aurais envie d'écrire: je ne veux plus rien savoir, rien, de ce qui fait prétendument la «vertu» des combats de rues des vrais hommes. Dégoût.
2 commentaires:
Je suis intolérante envers deux choses dans ce monde. Je dirai trois même... La faim dans le monde... La pédophilie et l'homophobie. Et ces deux derniers pour moi c'est une horreur.
À 30 vies cette semaine le sujet est l'homophobie. Un sujet qui me touche. Pas que dans mon entourage y a quelqu'un de gaie, non. Juste, que je n'arrive pas à saisir cette conviction que les gaies sont malades. Pour moi c'est aussi naturel que mon nez en plein coeur de mon visage. Aussi naturel qu'un chat existe et qu'une vache donne du lait. Comment en vient-on à haîr ainsi des gens juste parce qu'ils sont gaies. La religion ? C'était le cas dans les années 50. Aujourd'hui c'est trop facile de dire ça. Non. Ce sont ceux qui perpétue l'horreur dans leur entourage avec leurs propos et actes morbides.
Bel article.
Krikri Ma Puce.
J'ai les mêmes intolérances que toi - c'est le moins que je puisse dire...
Grand merci pour ce commentaire :-)
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