(Toutes les images animées, je les ai trouvées rapidement sur Tumblr, sans que je ne puisse plus nettement identifier et créditer leurs auteurs. Il me semble que ces images pourraient désensibiliser le président russe de son aversion, et le sensibiliser à une réalité de l'espèce humaine qui n'est, après tout, qu'une des multiples composantes de l'amour.)
Merci, M. Poutine. Vous avez (enfin) compris ce qu'était le droit d'asile. Vous avez, très certainement, sauvé (un temps, une année,) la vie d'Edward Snowden - gravement menacé par son gouvernement, déchaîné contre lui, bouc émissaire parfait pour camoufler ce qui peut l'être encore de l'énorme scandale qui secoue les services de sécurité des États-Unis d'Amérique; vous l'avez sauvé, surtout, de la dangerosité des prisons de son pays: peu de pardon pour un «traitre», même héraut de la liberté et du droit, dans l'univers carcéral qui pardonne le meurtre, mais certainement pas le défaut de patriotisme. Voilà un geste, Monsieur le Président, qui prouvera que votre pays est bel et bien la «grande démocratie» qu'on a récemment opposée à la France «socialiste », qui spolie les riches. Ce n'est pas à vous, Monsieur le Président, qu'on pourrait faire ce reproche.
Reste encore à trouver les expressions de gratitude, les preuves d'amour (mêmes) que l'on puisse vous adresser, Monsieur le Président. Peut-il, dans une grande démocratie, y en avoir qui soient mauvaises, et encore impossibles à exprimer, sous peine d'être accusé de propagande perverse devant mineur ? Y a-t-il, dans une grande démocratie, des relations amoureuses qui peuvent, encore de nos jours, conduire à la prison (dont vous avez préservé M. Snowden) ? Même moi, M. le Président, un étranger, je suis passible de cent mille roubles d'amende et de 15 jours de prison à simplement vous écrire ce billet reconnaissant ! J'hésite désormais à me rendre en touriste chez vous, M. Poutine - bien que, dans une grande démocratie, on imagine mal un service de sécurité qui puisse retracer mon modeste blogue et prendre bonne note de son contenu, pour ensuite m'en faire de glaçants reproches, au frais, derrière les barreaux, réduits à un morceau de pain et un grand verre d'eau...
Le pape, Monsieur le Président, qui n'est pas précisément, vous en conviendrez, un démocrate exemplaire, se défend pourtant bien de «juger» les personnes homosexuelles, et reconnait sans peine la compassion qu'elles peuvent tout aussi bien ressentir que vous (pour la sûreté des exilés en détresse) ou que M. Snowden (pour le respect du droit et de la justice): M. Poutine, je vous dirai même que rarement, nous, les gays, manquons à nos devoirs de patriote. Pensez, dans l'histoire même de votre pays, à Tchaikovsky, pensez à l'Ouverture de 1812: ça ne manque ni de panache ni de canons... J'imagine que vous ne voudriez plus, maintenant, faire empoisonner ce compositeur de génie parce qu'il avait des «moeurs sexuelles non traditionnelles»... Monsieur le Président, nous ne corrompons personne. Nous aimons la paix. Nous aimons les grandes démocraties. Nous aimons l'amour. C'est ce que je vous offre, Monsieur le Président, avec l'espoir de quelque rapide éclaircie réellement démocratique dans les lois de votre grand pays, la grande Russie.
Reste encore à trouver les expressions de gratitude, les preuves d'amour (mêmes) que l'on puisse vous adresser, Monsieur le Président. Peut-il, dans une grande démocratie, y en avoir qui soient mauvaises, et encore impossibles à exprimer, sous peine d'être accusé de propagande perverse devant mineur ? Y a-t-il, dans une grande démocratie, des relations amoureuses qui peuvent, encore de nos jours, conduire à la prison (dont vous avez préservé M. Snowden) ? Même moi, M. le Président, un étranger, je suis passible de cent mille roubles d'amende et de 15 jours de prison à simplement vous écrire ce billet reconnaissant ! J'hésite désormais à me rendre en touriste chez vous, M. Poutine - bien que, dans une grande démocratie, on imagine mal un service de sécurité qui puisse retracer mon modeste blogue et prendre bonne note de son contenu, pour ensuite m'en faire de glaçants reproches, au frais, derrière les barreaux, réduits à un morceau de pain et un grand verre d'eau...
Le pape, Monsieur le Président, qui n'est pas précisément, vous en conviendrez, un démocrate exemplaire, se défend pourtant bien de «juger» les personnes homosexuelles, et reconnait sans peine la compassion qu'elles peuvent tout aussi bien ressentir que vous (pour la sûreté des exilés en détresse) ou que M. Snowden (pour le respect du droit et de la justice): M. Poutine, je vous dirai même que rarement, nous, les gays, manquons à nos devoirs de patriote. Pensez, dans l'histoire même de votre pays, à Tchaikovsky, pensez à l'Ouverture de 1812: ça ne manque ni de panache ni de canons... J'imagine que vous ne voudriez plus, maintenant, faire empoisonner ce compositeur de génie parce qu'il avait des «moeurs sexuelles non traditionnelles»... Monsieur le Président, nous ne corrompons personne. Nous aimons la paix. Nous aimons les grandes démocraties. Nous aimons l'amour. C'est ce que je vous offre, Monsieur le Président, avec l'espoir de quelque rapide éclaircie réellement démocratique dans les lois de votre grand pays, la grande Russie.
4 commentaires:
Elles sont vraiment si mignonnes, ces images ! Elles offrent des scènes si touchantes, justement dans leur naturel et leur simplicité. Tous ces garçons ont l'air si bien dans leur tête, dans leur coeur, dan leur peau...
C'est généreux et aimable de tendre ainsi la joue à M. Poutine, comme pour lui donner l'occasion d'y poser un tendre baiser... mais je crains qu'il ne voit là encore de la provocation, de l'incitation à la débauche, de la propagande dégradante (et il s'y connaît en matière de propagande.
Tu as probablement raison... (Encore que je soupçonne toujours ces gens de s'en ficher complètement, quand ils sont en privé... Un peu comme Copé en France, tiens, sur le mariage pour tous. Autrement dit, une hypocrisie rentable, quelque chose du genre.) En attendant, ce qui se passe en Russie (harcèlement, crimes haineux) est parfaitement désolant.
Désolant, en effet !
Dommage qu'il ne soit plus aussi vrai qu'autrefois que le moujik adoucit les moeurs !
Le moujik est du genre assassin, et n'écoute que peu Tchaikovsky par les temps qui courent... ;-)
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