Encore quelques jours, et nous y serons !
En attendant, on en parle, on en rêve, on en discute, on en explore à l’avance les infinies beautés, on s’informe l’un l’autre de nos trouvailles - à ne pas rater, comme de juste... Il faudrait y mettre des mois, à ce voyage ! On aura quelques semaines. Mais comment ne pas être heureux de planifier un séjour dans ce pays qui a vu «entrer» au monde tant de personnes exceptionnelles - pour agir et transformer, et puis créer, illustrer, écrire, composer, jouer, - tant d’artistes à leur manière, tant de talent cherchant secours en France, tant d’ampleur aussi, que la France, parfois, a confondu avec la grandeur. La France, disait de Gaulle, c’est aussi « une certaine idée de la France », essentiellement séduisante. L’idée qu’on se fait de la France est charismatique. Le monde entier en bave, et l’Amérique tout particulièrement, qui sait que la France reste la première référence culturelle d’importance... Il y a ( vraiment ) quelque chose de doux, en France, un certain plaisir d’y vivre. Ça tient un peu au climat, probablement; il est pourtant instable, plein de sautes d’humeur: j’ai déjà vu neiger, grêler à Paris, au mois de mai, pendant un froid quasi polaire. Ça tient certainement à un sens du beau qui traverse deux millénaires et qui façonne chaque centimètre carré de l’espace et de l’habitat. Pour un Nord-Américain, cet aménagement serré du territoire tient de l’inconcevable. Le premier coup d’oeil est fasciné, inévitablement. Ça tient, dans ce pays d’énervés, à la multiplicité des terrasses, et au désir d’être dehors, dans la rue, à profiter du temps, des gens, des monuments, d’un idéal de vie facile et égal.
On disait jadis: « Tout homme a deux pays: le sien, et la France. » Ça reste encore vrai. La tour Eiffel, élégante, raffinée, reste un bien patrimonial universel.
P.-S. : La France étant aussi le pays, par excellence, des « conflits de travail » dans « une certaine catégorie de personnel », on se souhaite, quand même, de ne pas avoir à trop mesurer notre solidarité de classe !
On disait jadis: « Tout homme a deux pays: le sien, et la France. » Ça reste encore vrai. La tour Eiffel, élégante, raffinée, reste un bien patrimonial universel.
P.-S. : La France étant aussi le pays, par excellence, des « conflits de travail » dans « une certaine catégorie de personnel », on se souhaite, quand même, de ne pas avoir à trop mesurer notre solidarité de classe !
12 commentaires:
N'y aurait-il donc que moi qui ne soit pas à Paris cet automne ?
C'est que ton coeur, mon cher Alcib, a pris solidement racine à Londres :-)
C'est vrai que mon intérêt pour la France n'est plus aussi enthousiaste qu'il l'a été durant quelques décennies, mais ce n'est pas à cause d'Alexander. Le Petit Prince anglais est arrivé juste au moment où je tournais lentement la page sur une longue histoire d'amour avec la « mère patrie ». J'aimerais peut-être y retourner un jour.
Je te comprends tout à fait; en tout cas, je sais qu'on peut s'éloigner un temps de la France. Ça fait très, très longtemps que je n'y suis pas allé. Ce sera presque une redécouverte.
On se verra, j'espère, à mon retour ?
Le gros avantage quand on visite un pays étranger en vacances, c'est qu'on ne peut en voir que les bons côtés. Même si on a connaissances de certains de ses travers, ils ne vous touchent pas.
Cette espèce de fascination qu'exerce la France sur toi et certains non-Français me laisse toujours un peu perplexe: je comprends pourquoi, mais seulement en partie. Pendant que j'écris cela, j'ai en tête le mot "raffiné" qu'un bon ami Québecois a toujours à la bouche en parlant de ce qui est français, jusqu'aux vulgaires emballages de produits de supermarchés devant lesquels il s'extasie, ce qui me fait toujours marrer.
J'ai ri de bon coeur en lisant ton commentaire :-)
Prends garde, il y aura peut-être des posts, sur ce blogue, moins enthousiastes pour la douce France.
Mais bon, je reste convaincu que la France demeure la première référence culturelle au monde. Et ce n'est pas à cause de Frédéric Mitterand... ;-)
Des posts moins enthousiastes pour la France ? Bah, peu m'importe. Je n'ai rien à défendre. J'aime mon pays parce que j'y ai mes racines, ma famille, mes amis, ma jeunesse, ma vie. Chacun peut dire la même chose du sien. Je déplore l'arrogance de certains de mes compatriotes: il y a des crétins partout. Et ceux qui feraient de cette arrogance une généralité confirmeraient la constatation concluant la phrase précédente.
Je blaguais, Vincent. En fait, depuis deux jours que nous sommes à Nice, nous sommes complètement sous le charme, et sous le soleil. Nice est magnifique, et les gens toujours sympas. Je veux déménager ici! :-)
Je ne connaissais pas la date de ton départ pour la France. Je constate que tu y es et que... tu sembles revenir à ton blogue plus souvent que moi au mien.
Bonnes vacances ! Bon séjour dans le « vieux pays ». Et si tu ne reviens pas, donne des nouvelles, ne serait-ce que par le blogue :o)
Merci, Alcib ! Nous sommes présentement sur la Côte d'Azur. Temps magnifique! Nous quittons demain pour Lyon. Et nous sommes heureux!
Pas d'Aix-en-Provence, de Carcassonne, d'abbayes (Sénanque, Thoronet, ...) ? Pas de Gordes ?
Je sais : il faudrait cinq ans pour en voir vraiment le plus possible.
Tu as raison: trop peu de temps, et ce d'autant plus qu'on donne le plus de temps à Paris, où mon copain n'a jamais mis les pieds...
Nous sommes à Lyon la magnifique. Mais il pleut, et il fait froid. Dieu merci, l'hôtel a un salon sympa...;-)
Ça change de la Côte d'Azur!
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