mercredi 22 février 2012

LES BONAPARTE: DE NAPOLÉON LE GRAND À SARKOZY LE NAIN


Caricature pour l'élection présidentielle en France: l'artiste concepteur est ( hélas ) inconnu !



L'idée est à la fois facile et brillante. En tout cas, recevant par courriel, d'un ancien collègue de travail que j'aime beaucoup , le photomontage des trois Bonaparte en guirlande historique, j'ai ri de bon coeur au jeu de mots terrible qui donne son sens, et son aboutissant, aux portraits mis ici en série. Sarkozy en pire, en pire que Napoléon III, « bon » c'est vrai, « socialiste » sincère parait-il, mais d'intelligence médiocre, ses contemporains en ont tous  convenu, et d'une moralité très, mais alors là très faiblement pourvue... Sarkosy en pire, en pire que Napoléon le Seul, « génial » c'est vrai, et « grand » malgré sa « petite taille », ( Sarko aspirait à imiter l'Unique, et à berner l'oeil goguenard du Français moyen: la désillusion a, là-dessus, été totale... ), mais dont la conception d'une Europe unifiée portait à litige ( c'est pour le moins ! ) et dont les moyens pour la construire prêtaient, l'expression est faible, à discussion... Sarkosy en pire: ne lui resteraient donc qu'une petite taille sans grandeur, qu'une intelligence quelconque sans empire, qu'une sensibilité sociale sans la « bonté » du Troisième qui était en fait le deuxième, qu'un européanisme sans liberté, inféodé qu'il est à l'Allemagne, surtout en ces temps de crise, où l'Allemagne est grasse et sa chancelière aussi, et qui du reste s'en plaint... L'Allemagne qui, à Waterloo, qui à Sedan, acheva bien mal le destin des deux premiers empires... : Angela Merkel a-t-elle l'idée heureuse ( ou cynique ?... ) de vouloir prêter main-forte ( main-forte ! : ça rappelle de bien mauvais souvenirs, ça, dites donc... ), au candidat-Président ? Peut-être, à tout prendre, François Hollande a-t-il cent fois raison de vouloir, s'il est élu, en remontrer à l'Allemagne qui en mène large, et en écrase au passage ?...

Ah, et puis, et puis, Monsieur Sarkosy n'est pas spécialement un ami du Québec: « c'est pas mon truc », avait-il très franchement dit, en 2007. Je vais vous confier un secret que vous ne répéterez pas: Monsieur Sarkosy n'est pas mon truc, à moi non plus. Vivement Hollande, vivement une gauche unifiée, vivement de l'espoir, vivement de la fraternité, fraternité et charité qui se font rares depuis que la bible a été réécrite par les apôtres du Sauveur de Chicago*, depuis, en fait, beaucoup trop longtemps.


* Milton Friedman, bien entendu. On ne compte plus les morts, depuis sa très curieuse conception ( appliquée ! ) de la « liberté » 





3 commentaires:

Richard Patry a dit…

Hé bien, merci :-)

Alcib a dit…

Joyeux anniversaire, Richard !
Je te souhaite plein de bonnes choses, et plus encore

Si tu le permets, au cas où il passerait par là, je veux souhaiter aussi un joyeux anniversaire à Sandro Eliot.

Richard Patry a dit…

Merci mon ami ! Ça me va droit au coeur, sans blague aucune ! Quant à Sandro, je te permets d'autant plus de le saluer que c'était son anniversaire il y a deux jours à peine ! ( Anniversaire que j'ai souligné par un discret - mais désormais moins discret - courriel ..! )

Merci, Alcib au grand coeur :-)