Les deux photos d'actualité proviennent de la Cyberpresse. Le dessin représentant la Mort provient d'un blogue, à l'adresse suivante: http://plumedemesange.blogspot.com/2010_11_01_archive.html
ll y a plusieurs façons, pour les États-Unis d'Amérique, d'être des assassins. L’exécution de Troy Davis en est une. Ce soir, et ce n'est pas la première fois de leur histoire, pas même sous la présidence de ce fantoche, de ce désossé, de cet électoraliste méprisable qui a pour nom Barack Obama ( et qui, tel qu’il est, hein, est certainement né aux États-Unis, pas de doute là-dessus, ) ce pays ressemble comme deux goûtes de pus à d’autres régimes assassins, à l'Iran par exemple. D’où sa détestation, d’ailleurs, de ce qui, chez Ahmadinejad, s’apparente de façon troublante à l’idéologie totalitaire, létale, et ravageuse quand il s’agit de masses humaines, de George W. Bush. Mauvais souvenir, ce bandit, mais à peine adouci par la présence de l’autre, le nouveau, incapable d’idéologie un peu constante, et qui tient mordicus à ce qu’on sache qu’il est un bon patriote, tout autant que Rick Perry and Co, c’est tout dire.
Que peuvent bien penser, ce soir, les Afro-Américains de leur tout premier président noir ? Et que pourront-ils espérer de lui quand un crime raciste, retentissant, douloureux, secouera à nouveau ce pays, et qu’ils auront besoin, comme jamais, de la fraternité agissante de leur président ?
Troy Davis est mort, exécuté; crime d’État. Et ce, malgré la rétractation de la plupart de ses accusateurs. Et ce, malgré un concert de protestations internationales, parmi lesquelles le pape soi-même, ( une mauvaise habitude n’étant pas coutume, ) qui s’est joint à la chorale, pour une fois un vrai chant de Dieu.
Mais ce pays, depuis longtemps, n’écoute plus personne, et surtout pas le Jésus de l’Évangile. Cette République gouverne par la grâce d’un Dieu, un dieu protestant, et pire encore, un dieu calviniste - puritain, quaker, radicalement amoral, chasseur de sorcières, tueur par plaisir, partisan depuis bien longtemps du feu purificateur, jadis bûcher, désormais armes à feu portées par des missiles, parfois nucléaires, un vrai don de dieu. Oh bien sûr, dans les bureaux, peu visibles, mais très influents, il y a les salauds qui ne croient en rien; mais qui pensent, qui calculent, qui influencent, et qui se réjouissent de la puissance meurtrière de leur pays et de ce qu’elle lui permet. Peuple du monde, à genoux ! Espère ta délivrance, l’oeuvre bénie de l’Amérique!
Le jour même de la mort de Troy Davis, le président Obama, contre toute morale même minimaliste, et contre la logique d'espérance de son discours du Caire, de 2009, où il avait fait un brillant appel, un appel inspiré, à la réconciliation de l’Amérique avec l’Islam, le président Obama, dis-je, a dénié tout droit à la proclamation d’un État de Palestine par des méthodes parfaitement identiques, et ( rendons-nous en bien compte, ) par l’usage du même droit international, le même, qui avait justifié Israël à proclamer unilatéralement son indépendance, comme État national, en 1948. Comme en 1947, lorsque la décision, tragique, du partage du territoire palestinien avait été votée à l’ONU, l’Assemblée générale risque fort d’appuyer, cette fois-ci encore, à forte majorité, la création d’un nouvel ( et second ) État, mais celui-là palestinien, cette autre partie qui n’avait été qu’annoncée dans le partage de 1947. Cependant, contrairement à 1947, ce coup-ci, c’est la voix, puissante, explosive, des pays en voie de développement qui se fera entendre. Et qui reste-t-il, pour s’opposer, au crime de justice, mais qui donc ? Le veto des États-Unis, comme de juste, innocentant l’occupation israélienne dans les territoires palestiniens occupés, en violation de tout droit international, et ce, depuis 1967. Ne cherchez pas d’autres raisons au bouclier antimissiles, et autres merveilles dont les Américains ont le secret pour assurer leur pérennité. Il s’agit de faire taire les petits, les mouches à fumier, les rigolos à la Chavez, qui pourraient avoir l’idée de se regrouper, et d’agir sur les relations internationales, les cons ! Si besoin, on leur enverra quelques feux d’artifices à dommages collatéraux, c’est bien simple.
Honte. Honte ! Longue vie à la vie. Interminable espoir en la justice. Et que Dieu, enfin, pour une fois, veuille bien écraser les méchants.
Que peuvent bien penser, ce soir, les Afro-Américains de leur tout premier président noir ? Et que pourront-ils espérer de lui quand un crime raciste, retentissant, douloureux, secouera à nouveau ce pays, et qu’ils auront besoin, comme jamais, de la fraternité agissante de leur président ?
Troy Davis est mort, exécuté; crime d’État. Et ce, malgré la rétractation de la plupart de ses accusateurs. Et ce, malgré un concert de protestations internationales, parmi lesquelles le pape soi-même, ( une mauvaise habitude n’étant pas coutume, ) qui s’est joint à la chorale, pour une fois un vrai chant de Dieu.
Mais ce pays, depuis longtemps, n’écoute plus personne, et surtout pas le Jésus de l’Évangile. Cette République gouverne par la grâce d’un Dieu, un dieu protestant, et pire encore, un dieu calviniste - puritain, quaker, radicalement amoral, chasseur de sorcières, tueur par plaisir, partisan depuis bien longtemps du feu purificateur, jadis bûcher, désormais armes à feu portées par des missiles, parfois nucléaires, un vrai don de dieu. Oh bien sûr, dans les bureaux, peu visibles, mais très influents, il y a les salauds qui ne croient en rien; mais qui pensent, qui calculent, qui influencent, et qui se réjouissent de la puissance meurtrière de leur pays et de ce qu’elle lui permet. Peuple du monde, à genoux ! Espère ta délivrance, l’oeuvre bénie de l’Amérique!
Le jour même de la mort de Troy Davis, le président Obama, contre toute morale même minimaliste, et contre la logique d'espérance de son discours du Caire, de 2009, où il avait fait un brillant appel, un appel inspiré, à la réconciliation de l’Amérique avec l’Islam, le président Obama, dis-je, a dénié tout droit à la proclamation d’un État de Palestine par des méthodes parfaitement identiques, et ( rendons-nous en bien compte, ) par l’usage du même droit international, le même, qui avait justifié Israël à proclamer unilatéralement son indépendance, comme État national, en 1948. Comme en 1947, lorsque la décision, tragique, du partage du territoire palestinien avait été votée à l’ONU, l’Assemblée générale risque fort d’appuyer, cette fois-ci encore, à forte majorité, la création d’un nouvel ( et second ) État, mais celui-là palestinien, cette autre partie qui n’avait été qu’annoncée dans le partage de 1947. Cependant, contrairement à 1947, ce coup-ci, c’est la voix, puissante, explosive, des pays en voie de développement qui se fera entendre. Et qui reste-t-il, pour s’opposer, au crime de justice, mais qui donc ? Le veto des États-Unis, comme de juste, innocentant l’occupation israélienne dans les territoires palestiniens occupés, en violation de tout droit international, et ce, depuis 1967. Ne cherchez pas d’autres raisons au bouclier antimissiles, et autres merveilles dont les Américains ont le secret pour assurer leur pérennité. Il s’agit de faire taire les petits, les mouches à fumier, les rigolos à la Chavez, qui pourraient avoir l’idée de se regrouper, et d’agir sur les relations internationales, les cons ! Si besoin, on leur enverra quelques feux d’artifices à dommages collatéraux, c’est bien simple.
Honte. Honte ! Longue vie à la vie. Interminable espoir en la justice. Et que Dieu, enfin, pour une fois, veuille bien écraser les méchants.
P.S. ( 25 septembre 2011 ) On ne peut pas en tirer de conclusion définitive, d'une part, et on ne peut pas non plus préjuger du sens à donner à l'insatisfaction de l'électorat américain à l'endroit d'Obama, mais quand même, on peut prendre note que...
3 commentaires:
Ce n'est rien, rien, qu'un vent d'automne...;-)
Il est très rare que j'ai le goût de pleurer en écoutant les nouvelles; je me sent souvent frustré, fâché, parfois humilier; mais le goût de pleurer, rarement. Ce soir là, je n'avais le goût que de pleurer.
M.
M: Je te comprends tout à fait.
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