C'est ma « chose vue » du jour.
Louisa Wall, députée travailliste de Nouvelle-Zélande, elle-même gaie, et engagée à gauche, a fait adopter par le parlement de son pays un amendement législatif garantissant le droit au mariage pour tous, sans discrimination, et donc, plus encore, le droit à l'égalité, au respect, et à la dignité de toutes les personnes, quel que soit ce qui les spécifie. Personnellement, je m'en fiche, du mariage. Mais je suis conscient, parfaitement conscient, que ce combat en est un d'acceptation, et d'intégration, bien réelles, des hommes et des femmes homosexuels, qui peuvent aussi s'aimer au grand jour, et recevoir, des autres, l'amour auquel ils ont droit. Parce que cette affaire-là, on l'a assez dit, est fondamentalement une affaire d'amour.
Louisa Wall est le contraire, radicalement le contraire, de Frigide Barjot, qui a si fortement contribué à éveiller l'homophobie, la haine, et l'ostracisme, en France comme ici, et ailleurs dans le monde. C'est, à nouveau, le risque de l'expatriation des gays, comme ça l'a été, brutalement, durant des siècles. Mais pas aujourd'hui, pas en Nouvelle-Zélande: regardez comment le parlement néo-zélandais, et le public dans les galeries accueillent l'adoption de la loi ! C'est fabuleux. C'est amoureux. Un moment pareil passera à l'Histoire.
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