Tout le monde les photographie, tout le monde les filme ! Il n'y a rien de bien original à montrer des feux d’artifice, surtout dans le ciel de Montréal où il y a déjà presque 30 ans qu'on en fait voir, été après été. Je n'y vais presque plus jamais... Je m'y suis rendu ce soir, avec un copain américain, qui tenait tant à les voir qu'il a retardé son retour chez lui d'une journée, et qui, heureusement, a fait ses délices du spectacle. ( Il vient du Connecticut, on peut comprendre son emballement ! ) Excité, carrément, qu'il était après la prouesse pyrotechnique ! Je l'imagine, à l'heure qu'il est, en pleine forme pour la longue nuit à danser qu'il projetait : heureux garçon ! Je ne l'ai pas suivi.
Ma Chose vue du jour, en fait de ce samedi 9 juillet 2011, ce sont donc ces feux, présentés par une entreprise britannique, et qui n'ont pas manqué de vigueur, particulièrement durant les 25 dernières secondes, celles que je publie ici.
... Mais je reviendrai sur le iPad, sur iBook et sur Madame Bovary, ma découverte ( tardive, je sais bien ) des derniers jours: un choc littéraire, un étonnement, une totale fascination pour une oeuvre vivante, drôle, d'une écriture superbe, au sarcasme microscopique, une joie pour un historien: autre chose qu'un feu d'artifice pétaradant sans subtilité dans le ciel noir d'une nuit d'été, douce et complaisante, de Montréal.
8 commentaires:
Malheureusement, sur un iPad, le petit film n'est pas visible...
Par contre, tu me donnes envie de lire, moi aussi, Madame Bovary que je n'ai toujours pas lu, et sur le iPad moi aussi, bien sûr !!!
« Madame Bovary » est un feu d'artifice d'humour et de grincement de dents autrement plus puissant que ce qui semble sur le petit film ! Ceci dit, c'était joli quand même !
Tout comme toi je ne me déplace plus pour voir le spectacle des feux.
Adolescente je m'y rendais à quelques reprises à tous les ans. L'émerveillement était immanquablement au rendez-vous.
Il faut croire que nous sommes vraiement gâtés pour ne plus porter attention à un si beau spectacle gratuit.
Oui, nous sommes gâtés, à Montréal, l'été, si on excepte tous les problèmes de la ville !
Ceci étant, quand on en a vu cent, on finit par moins s'épater des Feux... Tu sais que j'habite tout près, moi, ça explique la fréquentation assidue !
J'envie tes vieux chênes, sois-en certain :-)
Assis à mon ordinateur, j'allonge parfois le cou et je regarde une partie des feux, mais j'ai du mal à rester tranquille sans rien faire. L'avantage qu'il y a à s'approcher du lieu, c'est qu'on peut y entendre la musique...
J'aimerais bien aussi la tranquillité des bois d'Eliot (pour un temps déterminé ; l'idéal serait d'alterner entre le centre-ville et la campagne).
Bonjour Eliot et bonjour à tous!
Je partage le bonheur d'Éliot pour ses arbres au milieu des bois car je pars pour le lac avec beaucoup de plaisir! J'y attends de nouveau Richard, d'ailleurs!
Eliot, j'en suis certain, est heureux dans sa forêt parce qu'il y retrouve son Safir adoré :-)
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