samedi 16 juin 2012

RUE STE-CATHERINE, EN ROSE ET NOIR ( SUITE )


Rue Ste-Catherine, vue de haut, au soir du 15 juin 2012



Le 20 juin de l'an dernier, je me demandais, sur ce blogue, si c'était beau, si, la rue Ste-Catherine surplombée de rose, c'était une belle idée, un beau concept. Franchement, je n'en savais rien. Quelqu'un ( que j'aime beaucoup ) m'a laissé ce commentaire, anonyme. Il s'est fait (re)connaître par la suite:

« L'entrée du village est splendide, vue depuis l'UQAM. Ce toit rose suspendu, fait de boules de Noël en plastique... Ce magnifique tapis de roses légèrement suspendu au-dessus de nos têtes, alors qu'on entre dans la rue, et tout du long... Très aérien tout ça, je trouve que c'est une idée géniale. Mais je ne sais pas si ça va tenir longtemps... »

Cela a tenu tout l'été 2011. Cela tiendra sûrement tout l'été 2012. Vu de haut, la coiffure densifiée, le rose bonbon du Noël non-stop de l'été 2012 est franchement spectaculaire; le concept a pris du vieux, du mieux, du style, de l'affirmation. ( Comparez avec la photo du 20 juin 2011, vous allez constater que la rue, haut lieu de cruise gaie, s'est revampée sans aucune gêne, s'est donné des avantages, du sex-appeal... ) Tout aussi aérien que l'an dernier ? Peut-être pas; mais certainement plus tapissé, et plus soyeux qu'il ne l'était. Quelque chose comme un asile optimiste; comme le faîtage d'une cathédrale d'une ethnie longtemps sous-terraine, d'un peuple de la nuit, et qui découvre la vie en rose, heureux d'une liberté toute neuve, durement acquise.




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