dimanche 9 janvier 2011

SUJET MINÉ




Et pourtant, Israël est soumis, comme les États-Unis, comme le Canada, comme toute la communauté internationale, à cette résolution du Conseil de sécurité de l'ONU, datant des suites de la Guerre des Six-Jours, en 1967, résolution qui reste toujours pleinement en vigueur, et qui reste toujours, au restant, pleinement justifiée.




Obligation « d'agir conformément » au droit international. « Retrait des territoires occupés », ce qui comprend Jérusalem-Est, la Jérusalem arabe. « Respect de l'intégrité territoriale ». «Règlement du problème des réfugiés » qui ont dû quitter leurs terres, leurs maisons, leurs lieux de vie, en 1948, quand Israël a unilatéralement déclaré son indépendance, piégeant pour une première fois l'ONU qui n'avait, d'aucune manière, légitimé au préalable ce coup de force quand elle avait proposé le partage de la Palestine en deux États indépendants, un an plus tôt, avant la guerre. 

« Garantir l'inviolabilité territoriale et l'indépendance politique de chaque État de la région » va de soi. Plus personne, en 2011, sauf les fanatiques extrémistes, ne voudrait remettre en question l'existence même de l'État d'Israël. Ce pays existe, c'est un fait incontournable, quoi qu'on en pense, y compris que cela puisse être une des pires erreurs historiques du XXème siècle. Mais s'aveugler, comme le fait, même, le Président Obama, qui ne veut plus remettre en question le statut de Jérusalem comme « capitale éternelle » de l'État juif, c'est choisir en toute connaissance de cause d'entretenir le ressentiment, la haine, et l'état de guerre permanent. À noter que c'est le même Président qui avait radicalement condamné le viol du droit international dont l'administration Bush s'était rendu coupable en agressant l'Irak, en 2003.

La résolution 242 est porteuse de paix. Elle a maintenant 44 ans, ou presque. À quand son application responsable ?





Aucun commentaire: