L'oeuvre de Guillermo Perez Villalta est ma chose vue du jour ( de ce samedi 23 avril 2011 ), pas de doute là-dessus. Par Internet, impossible de penser tout voir d'une oeuvre, et même de bien la voir. Une toile, c'est un objet, c'est physique, c'est sensuel et c'est presque charnel: il faut avoir avec elle un rapport de proximité. Mais le coup de foudre est chose possible, même en ligne, j'en sais quelque chose. Il y a des hasards virtuels qui sont généreux et magnifiques. Et contrairement aux visites de musée, on peut prendre son temps, quand on rencontre, pour s’émerveiller.
J'ai été sidéré, ébloui par le travail de Villalta. Les notes biographiques qui lui sont consacrées signalent toutes la diversité de ses emprunts et la complexité de son imaginaire. C'est évident. Comment ne pas voir Goya, Picasso, Dali, dans ses peintures ? Et pourtant, il y a du génie dans ses toiles. Et singulièrement, cette mystérieuse chose qu'on appelle le beau - que je ne m'explique jamais, et que je trouve plus compliqué que le concept de Dieu lui-même.
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